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my writings with the illustrations - painting by the little girl-artist Ngô Quế Anh, six years old (her birthday:21.9.2002) Với những bức ký họa của Ngô Quế Anh, họa sĩ nhí, sáu tuổi (sinh ngay 21-9-2002)

Chủ Nhật, 30 tháng 8, 2009

Cái xác ướp - The mummy


Quế Anh (oil pastel on paper) Xác ướp - The mummy


Bald bonze under the umbrella’s sky (extracted)

9 September 1976
…..
With neither principle nor premise
You went up your own ladder of greatness
Is-it time for you to get down from pedestal
And as a mortal, have a last look at your own life
Bald bonze under your umbrella’s sky

…..
Having our own life of absurdity
We’re keeping you as a mummy
Pharaoh of modern time
Emperor of ancient era
But you did not construct the great wall
To shelter us from the hordes
…………from our mean selves
To unite us
….. together adrift on the waves of history
Already we fighted each other to have pieces of your glory
With you, we have also our farce to play
We all are waiting for
The Unknown, The Dumb, the True

……
Bald bonze under your umbrella’s sky
The sun will be there forever
For ever and ever shining
Over the desultory world
8-2009


Nhà sư đầu trọc
……….lấp trời với chiếc dù không
(trích)

9 tháng 9 1976
……
Không luật không kỷ cương và đạo lý
Người trèo lên bậc thang của tượng đài
Đã đến lúc phải bỏ bệ đá hoa
Như người thường nhìn lại chính đời mình
Nhà sư đầu trọc
……lấp trời với chiếc dù không!

….
Chúng tôi đây vô lý và vô thường
Cố giữ người một thân xác ướp
Pharaoh của thời hiện đại
Hoàng Đế của thuở xa xưa
Dù người đã không đắp vạn lý trường thành
Để chúng tôi được đồng lòng
….cùng chống đối bọn vô lại
…chống đối cả chính mình
Những phận hèn trôi dạt
….. …đợt sóng bấp bênh lịch sử
Chúng tôi giết nhau
……..tranh giành mảnh dư của vinh quang
Với người chúng tôi cũng có vai hề hí kịch
Chúng ta đều đón đợi
Sự giáng trần
… của Đấng không tên, không lời và Sự Thật

Nhà sư đầu trọc
…..lấp trời với chiếc dù không!
Mặt trời sẽ mãi mãi còn đây
Tỏa sáng không cùng và bất tận
Trên cõi đời ô trọc này!
8-2009




Le poème original
Bonze chauve sous un ciel de parapluie

7 Septembre 1976

La cime perdue dans les cieux
un nuage suspendu au flanc
masjesté harmonieuse de milliers d’arbres perchés
la montagne
…….et tout en bas
un sentier à peine perceptible
un homme le gravit avec aisance
seule tache mouvante sur un fond d’estampe

Homme sans loi et ni principe
toi qui montais ton échelle de grandeur
est-il temps aussi de descendre du piédestal
de faire le bilan comme tout autre mortel
Bonze chauve sous un ciel de parapluie

Ton regard s’est posé sur l’étendue des plaines
avec le coursier blanc tu as traversé le désert
tu as surmonté les cols les plus hauts
de ta longue marche tu as fait une épopée humaine
de tes rêves et de tes désirs tu t’es élevé
à la grandeur de l’empire céleste
Nous t’avons vénéré comme un poète glorifié
Ne t’aurions-nous pas cru le dernier penseur des mortels?

Nous qui vivions de contradictions en contradictions
esclaves de nos besoins absurdes et superflus
dans le miroir nous ne retrouvions plus notre image
le coeur bouleversé le ventre retourné
par le souvenir de la pureté de notre enfance
Tes compagnons se sont écartés livrant passage
au stratège qui reculait pour prendre l’essor de la puissance
nous nous inclinions devant le rêveur
que nous puissions croire
terre fragile sans forme argile malléable
à l’essence humaine du renouveau

Comme c’est dérisoire le règne terrestre
que de tourments dans ce royaume éphémère
nous avons combattu des ombres qu’étaient nos ennemis
et de nous-mêmes fantoches en papier
prendrions-nous jamais conscience?
Par un seul acte magnifié, à un quart de l’humanité
tu aurais donné de nouveau la subsistance
libérés de tentacules de profiteurs sans nom
nous ré-affirmions la fierté de notre force prolétaire
mais hommes libres et libres
comme le cheval au galop
comme un animal endormi au soleil
nous cherchions inutilement et pour longtemps
à reconstruire ton aventure et ta démarche

Ouvrir une porte et être confrontés avec l’absence
nous ne pouvions oublier le passé ni nos liens d’antan
dans notre coeur toujours la première larme et les premiers sanglots
tu aurais aimé nous voir des êtres nouveaux
balayer d’un revers de main notre ironie
notre scepticisme et notre pessimisme frondeur
De simples pions dans ta vision du monde
nous qui avions tant renié d’héros
que nous voilà sans guide et sans idole
pour nous définir nous n’acceptions plus que le souvenir
de ton air famélique de révolutionnaire traqué
qui nous pointait du doigt vengeur un autre horizon

Etrangers les uns des autres différents de toi-même
édifié dans l’honneur et renfermé dans la tour hautaine
n’avions-nous aussi notre cité interdite
faite de remords et de rêves lubriques
Timonier de bateaux en détresse
père omniprésent qui nous encadrerait
dans chacun de nos actes et dans la moindre pensée
tu professais notre mutation permanente et si nécessaire violente
n’assurant même pas la continuité d’un règne
tu aurais voulu nous épargner le carcan de la mort routinière
tu nous avais prévenus des charlatans et des pontifes
des madarins immondes qui déformeraient ton image
et qui volontiers nous aliéneraient

Poussant jusqu’au bout notre absurdité
nous allions te mettre en momie
Pharaon de l’ère moderne
à l’égal de l’empereur des temps anciens
que n’aurais-tu pas construit la grande muraille
pour nous protéger des hordes et de nous-mêmes
nous réunifier nous dont l’esprit partait à la dérive
et qui nous battions déjà pour le partage des miettes de ta gloire
A chacun sa comédie à chacun pourtant son rôle
nous attendions l’inconnu le muet le véritable

Oh! Bonze chauve sous un ciel de parapluie
Le soleil brillera de nouveau
et mille fois encore
dans toute sa splendeur
sur un monde probable
(extrait du recueil de poésie: Nuages-Mây, Ngo Van Tao – Montréal 1988)

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